Là où les falaises murmurent aux vents salés,
La mer s'étire, infinie, sous un ciel qui ne dort jamais.
À la croisée des embruns et des silences,
Les goélands tracent des arabesques dans l’azur effiloché.
Ici, le temps se suspend, les pas s’impriment dans le sable
Comme les échos d’un rêve oublié.
La lande s’ouvre aux confidences du large,
Et les herbes folles fredonnent l’ancienne mémoire des marées.
À la Pointe aux Oies, l’horizon est un poème sans fin.
Chaque vague y dépose une parole d’écume,
Chaque rocher, une pensée rugueuse et belle,
Et chaque souffle, un serment d’éternité.